Généralités
Baobab
Adansonia digitata
Arbre au tronc renflé typique des paysages africains. Magnifique en isolé au soleil et en sol bien drainé. Sans feuille durant toute la saison sèche.
Synonymes
Arbre de mille ans, Arbre à palabre, Pain de singe
Description
Cet arbre au tronc court et renflé est typique des paysages africains. Avec l’âge, le baobab peut atteindre des dimensions colossales. Ses grandes feuilles digitées composées de 7 folioles tombent à la saison sèche. Les fleurs blanches aux étamines saillantes pendent au bout d’un long pédoncule pouvant atteindre 1 m de long. D’une bonne dizaine de centimètres de diamètre, elles s’ouvrent essentiellement la nuit. La pollinisation se ferait principalement par l’intermédiaire des chauves-souris. Suivent des fruits ligneux de 25 cm de long contenant de nombreuses graines noires.
Croissance
lente
Couleur de floraison
blanche
Type de feuillage
caduc
Couleur du feuillage
vert
Hauteur adulte
20 à 30 m
Etalement
10 à 20 m
Couleur de l'écorce
gris
Conseils de culture
Le baobab se plait au soleil, en sol bien drainé. Résistant à la sécheresse et facile à vivre, il ne nécessite aucun soin particulier. Mettez son port original en valeur en le plantant en isolé.
Conseils de taille
Aucune taille nécessaire.
Exposition
soleil
Rusticité
gélive
Zone de rusticité
11 (4 à 10°C), 12 (10 à 16°C)
Type de sol
assez riche, bien drainé
Utilisation au jardin
isolé
Origine
Afrique, Madagascar
Famille botanique
Bombacaceae
Auteur
Carl von Linnaeus (1707-1778)
Un peu de botanique
De la famille des bombacacées, le genre Adansonia compte une dizaine d’espèces d’arbres le plus souvent caducs originaires d’Afrique et de Madagascar. Il doit son nom à Michel Adanson (1727-1806), botaniste et naturaliste français qui le décrivit pour la première fois en 1761 à la suite d'un voyage au Sénégal. L’espèce digitata, communément appelé baobab est répandue dans le sud ouest de l’Afrique, à Madagascar et dans les Comores. Son nom vient de l’arabe « bu hibab » signifiant « fruit à nombreuses graines ».
Le saviez-vous ?
Presque toutes les parties du baobab se mangent ou se transforment. On tire une boisson rafraichissante de la pulpe de ses fruits nommés « pain de singe » riches en vitamines C. Poudreuse, blanche et acide, elle remplace le citron en Afrique. Les graines noires fournissent une huile comestible et remplacent parfois le café. On consomme les jeunes feuilles et les racines comme légumes. Son écorce contiendrait l’alcaloïde Adansonin qui serait un contrepoison du curare. On fabrique également vernis, colles, savons à partir du baobab.
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